vendredi 30 octobre 2015

Potimarron rôti, quinoa, ...





Assiette vintage - La petite fabrique, ... et autres babioles.



Potimarron rôti
quinoa, amande, abricot sec
 raisin frais


  • Choisir un  potimarron, le laver, le couper en deux puis l'évider, couper de nouveau en quartiers et ensuite en morceaux que vous placerez sur une plaque sulfurisée. Huiler et saler l'ensemble, mettre au four à 180 °C pour une trentaine de minutes.
  • Laver au moins deux fois le quinoa, pour le débarrasser de la saponine (qui lui donnerait un goût amer), le faire cuire dans le double de son volume en eau, pour 100 gr. = 125 ml d'eau. Quand l'eau bout, laisser à feu moyen une dizaine de minutes puis stopper, couvrir et attendre 20 minutes. Le quinoa doit être gonflé et sec ! Astuce: pour lui donner du goût, diluer du bouillon cube dans l'eau de cuisson.
  • Ciseler et mélanger au quinoa les amandes émondées et les abricots secs. Dans les assiettes, placer le quinoa d'un côté et le potimarron de l'autre, détacher les raisins d'une grappe en privilégiant les plus petits et les disperser sur l'ensemble. Assaisonner si besoin et servir. Vous pouvez rajouter à la préparation du persil frais.                                            


Parc du Bourran - Mérignac - Automne




>> J'affronte l'automne comme la saison la plus prometteuse,


Reflet sur le petit pont de pierre


des arbres qui s'effeuillent, aux tapis chatoyants, la forêt nous invite chaque année à son ultime concert, éblouissant, quant le soleil s'en mêle.





Qui a dit que l'automne était triste ?  <<




 Octobre a mis ses torches aux quatre coins des bois.
>> Et maintenant de toutes parts, des lisières au coeur de la forêt, des sous-bois au taillis aux futaies, l'incendie automnal des feuilles se propage. En quelques semaines, ou même en quelques jours, tout va revêtir une splendeur inouïe : les feuilles vont vivre leurs jours  de vie la plus ardente et rien n'est beau ni pénétrant comme de vivre dans sa majestueuse harmonie, dans son éclat croissant, ce magnifique embrasement des masses  forestières, surtout si le soleil le favorise et si les premières gelées qui, seules avec la pluie, pourraient troubler la fête, n'arrivent pas trop tôt. Les fougères ont roussi tout d'abord et servi de brandon ; puis les peupliers couleur de mirabelles, sur les prairies décolorées. Le soleil et l'automne ayant à pleines coupes déversé sur les bois la dorure, le bronze, ou le cuivre, ou le pourpre, bientôt c'est toute la forêt qui est rouie de lumière.
>> c'est merveille de suivre tout ce travail d'enluminure. Les sous-bois s'éclairent avant de s'ajourer et la moindre petite mare se charge de reflets.
>> Novembre mettra un peu partout de sa grisaille et de ses coups d'estompe, avant que décembre, plus éteignoir encore, barbouille tout de son fusain. >>

Jean Nesmy (La féerie des bois).






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